OU LA MANIPULATRICE PERVERSE NARCISSIQUE

Définition
Le manipulateur ou la manipulatrice : Personne qui aime à manipuler l’autre pour subvenir à ses besoins ou diriger. Il/ elle ne fait pas obligatoirement du mal : on peut manipuler pour aider autrui.
Personnalité narcissique : Personne égocentrique et égoïste, qui a une forte estime d’elle-même. Bien dans sa peau, son comportement peut irriter certains d’entre nous. Par ailleurs, c’est la vraie personne qu’elle présente à la société, elle est elle-même, n’en déplaise aux autres.
Le/la pervers(e) narcissique: Dans l’expression « pervers(e) narcissique » nous avons affaire à un sujet ayant une très faible estime de lui même : il/ elle a honte de la personne qu’il/elle est réellement et fuit en fabricant une personne idéale, en s’isolant de la vérité. Le/la pervers(e) narcissique cherche par des manières détournées à faire souffrir, à détruire : il/ elle utilise par conséquent la manipulation pour s’accaparer des qualités de sa proie et arriver à ses fins : détruire l’autre et jouir sa souffrance…

PORTRAIT
Une malédiction…
Le manipulateur/manipulatrice ou l’escroc est généralement apprécié au premier abord. Il/ elle paraît séduisant, sympathique, ouvert d’esprit. En réalité, il/ elle n’éprouve aucun respect, aucune empathie : on le/la qualifie de pervers(e) car il/elle cherche à faire du mal.
Il s’agit de personnes profondément égoïstes, qui n’ont qu’un seul but : détruire l’autre.
La notion d’honneur ou d’élégance morale leur est intelligible : Le manipulateur/ la manipulatrice essaie de détruire le bonheur qu’il/ elle observe autour de d’eux. Il/ elle est emplit d’une tendance envieuse et haineuse à la vue des avantages ou du bonheur des autres.
Banalisation du mal : Sans foi ni loi, leur manque d’état d’âme et de morale est extrême, c’est la loi du plus fort, du plus rusé qui prime. L’autre est pour lui un objet utile à ses besoins : profiteur/profiteuse invétéré(e), leur intention première est d’obtenir un bénéfice pour eux-mêmes en n’omettant pas de détruire celui ou celle qui leur sert de victime.
L’envie des autres : La réussite, le bonheur ou le physique des autres les renvoie à leurs propres sentiments d’échec, sans cesse refoulés. Détruire l’autre, jouir de sa souffrance est nécessaire pour combler leurs propres peurs.
La haine pour exister : La haine est chez eux un moteur très puissant. Étant incapable d’aimer, il/ elle est dépourvu d’affects, et insensible à la souffrance d’autrui. Lorsque le manipulateur/ la manipulatrice est rejeté, un sentiment de colère et une rage destructrice s’empare de lui, avec un désir illimité de vengeance : Il/ elle y appliquera toutes ses forces et ses capacités de raisonnement. Pour lui/ elle la vengeance est un plat qui se mange froid, il/ elle attend dans l’ombre, masqué…
Acteurs hors pair ! Prisonnier/ prisonnière du faux personnage qu’il présente à la société, il/ elle est toujours dans la peau d’un/ d’une autre. Leur palette de personnalités est étonnante ! Le plus souvent, il/ elle donne l’image d’une personne parfaitement calme et aimable… il/ elle a le don de retourner l’opinion en sa faveur… le manipulateur/ la manipulatrice adore se valoriser et paraître plus que ce qu’il/ elle est réellement. Toute atteinte à cette « haute image » d’eux-mêmes les rend agressifs et méchants envers les perturbateurs.
Lorsqu’il/ elle est fasciné(e) par un individu, il/ elle va tenter de le séduire en montrant un image de de lui-mêmes factice, simulant de bons sentiments : force est de constater que la séduction perverse est dépourvue d’affectivité car le principe même du fonctionnement pervers est d’éviter tout affect !

Le mensonge : JAMAIS SINCÈRE : Leur spécialité est d’effectuer une sensible falsification de la vérité, qu’on ne peut pas qualifier de mensonge (comme par exemple, s’approprier une situation vécu par un de ses proches), un mélange de mensonge, de sincérité et de franchise. De plus le manipulateur/ la manipulatrice ne reconnaitra jamais ses torts ni ses mensonges…
La tendance mythomane : Incapable de vivre dans la réalité, le manipulateur/ la manipulatrice au delà de mentir aux autres, se ment à lui même, sur lui même. Le déni leur permet de s’aimer… Leur mythomanie a tendance à s’auto entretenir sans fin, même s’il/ elle en a conscience, il/ elle finit par croire à son mensonge.
Orgueil démesuré : Orgueilleux, mégalomane, le manipulateur/ la manipulatrice ne tolère pas la frustration ou la contradiction, il/elle ne peut admettre la défaite, il/ elle est prêt à tout pour ne jamais perdre. Sans résistance, il/ elle a tendance à se convaincre que sa façon de se comporter prime sur les valeurs morales. De plus, cette tendance à user des autres devient une addiction.
Tendance sadique : La souffrance de l’autre, quelle soit physique ou morale, est envisager comme une jouissance extrême pour le manipulateur/ la manipulatrice. Maintenant l’autre dans un état de dépendance (substance toxique/ harcèlement moral/ argent), et de doute. Il/ elle a besoin d’humilier l’autre, de le rabaisser sans cesse. Le but est que sa proie ne puisse jamais s’en sortir.
Tendance paranoïaque : À force de mensonges, le manipulateur/ la manipulatrice doit être sur ses gardes : il ne se confie pas ou très peu, il vit dans une suspicion constante et une prudence extrême qu’il/ elle dissimule profondément. Il/ elle n’a pas ou peu d’amis et contrôle son entourage en évitant de fréquenter les personnes susceptible de le/ la démasquer, en maintenant des relations « amicales » très partielles.
Une vision du monde négative : Pour le manipulateur/ la manipulatrice rien ne va jamais. Éternel insatisfait de la vie, il/ elle n’a de cesse d’imposer sa vision négative du monde. Il/ elle cherche à démontrer que les autres sont mauvais, qu’ils lui veulent du mal… Le manipulateur/ la manipulatrice est incapable de reconnaître ses défauts.
Tendance mesquine : Son esprit mesquin, avare, rancunier le/ la trahit par ses propos lorsqu’il parle des autres, ou qu’il/ elle évoque des ex- amis, sont discours est alors plein de haine, de moqueries envers ces derniers.
L’appropriation des qualités de l’autre : En plus des biens matériels, le manipulateur/ la manipulatrice cherche à s’approprier les qualités morales de la victime (sensibilité, joie de vivre, aptitude à la communication, créativité, don littéraires…): plus difficile à voler, sa méthode consiste à s’emparer des idées de sa victime et de les faire siennes, ainsi que d’imiter l’autre, sa façon de parler, de s’habiller, jusqu’à imiter son écriture…

La victime est incapable de se représenter l’individu pervers. Elle est intelligente, vivante et sensible. Les victimes du manipulateur/manipulatrice ne pourraient pas faire de mal, elles n’imagine pas un monde diffèrent de leur conception, c’est à dire être bon.
Cette tendance à surestimer l’autre en fait la proie idéale, car faire preuve d’humanité est vue comme l’expression d’une faiblesse pour le manipulateur/manipulatrice.